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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 00:04

 

 

 

Cher Juju

Je t’écris depuis mon nouveau logement, une poubelle qui ma foi est assez confortable. Je me suis lié d'amitié avec un trognon de pomme et une barquette de Kebab pas très loquaces ni futées, mais super sympathiques. Je sais que je te manque, et qu’en mon absence tu n’hésites pas à me modifier, me compléter etc. Je sais, c’est la vie, je comprends, je suis rapidement has been. J’ai passé de bonnes vacances sur les bureaux des rédacteurs en chef auxquels tu m’as gentiment confié, à bronzer sous leur lampe de bureau. Oh ne t’inquiète pas, je n’ai pas froid, puisque je suis bien au chaud sous une pile d’une dizaine de fax et autres bristols. Je pense d’ailleurs que je ne passerai pas l’hiver. J’ai beaucoup d’activités aussi, tu vas rire, à un  moment, on m’a mis en boule et jeté dans une espèce de panier de basket, ça avait l’air d’amuser la personne. Une autre m’a même déchiré, ce n’était pas très classe. Par contre, une autre personne m’a griffonné dans le dos, et s’est servie de moi comme feuille de brouillon pour noter un numéro à la con. Bien sûr, je suis souvent resté en résidence dans les casiers des DRH, qui me rassurent, « on vous ressortira si une occasion conforme » à moi se présente dans le futur. J’ai beau être un papier, je n’aime pas trop qu’on me prenne pour un buvard. Je prends de plus en plus de poids d’ailleurs, c’est ça le plus inquiétant, tu trouves pas ?

 Je t’embrasse

Ton CV qui t’aime.

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 00:02

 

 


    

Tout journaliste qui défendra le contraire est un hypocrite. La première fois que l’on voit son nom imprimé dans un journal paru, ça vous titille les synapses et vous excite les neurones. Autour de vous, beaucoup de journalistes habitués et désabusés (dire que c’est mon cas maintenant !). Mais vous à l’intérieur, vous êtes hyper fier et vous vous sentez pousser des ailes. Ma première fois, c’était mon nom sous les crédits d’une photo d’un micro-trottoir, sur un sujet polémique à l’époque, dont je ne me souviens plus !

- Ben alors Juju pourquoi tu regardes le chemin de fer là ? Il y a un problème ?

- Non non je regarde, juste.

L’empreinte de ma langue pendante doit encore décorer le mur.

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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 00:02

 

 

 

Comme tout blog qui se respecte, voici un petit échantillon des mots-clés tapés par des internautes sur leur moteur de recherche, et qui ont atterri sur mon blog. Attention aux âmes sensibles. Aucun trucage. Fautes corrigées et mon sentiment entre parenthèses ! Et vous, comment avez-vous atterri ici ?

 

Grosse pige avec des poils (ouh la jamais croisé cette espèce!)
Routine journalistique
(j’aimerais bien en avoir une…)
Porno vieilles mamies et vieux papys
(papy doit dans certaines situations apprécier la tremblote de mamie…)
Photo de sexe derrière rideau
(d’où l’expression « tu vas tringler »…)
Casquette garde champêtre
(mon dieu c’est insoutenable ce genre de recherche !!)
Clochards à poils
(on met la pièce dans la fente ?)
Mater vestiaire de filles
(pervers de France bienvenus !)
Caméra cachée vestiaire hommes
(le Marcel Béliveau des pervers est passé ici !)
Comment on fait les bébés
(sûrement les cigognes, Laurence Boccolini en parle dans son livre)
Poireau dans le cul
(euh, aucun rapport avec la question précédente, n’essayez pas à la maison, ça ne marcherait pas)
Blog nazi photographe
(bienvenue Yann-Adolph Bertrand)
Homme senior gay pour me dépuceler du cul
(quels critères précis !)
Crâne humoristique
(ah ah maman regarde un squelette marrant de clown !)
La Joconde avec un casque de chantier
(après le Da Vinci Code, le Da Bouygues Code…ou Mona s’enlisa dans le ciment : à vous de choisir le jeu de mots foireux idéal)
Plan Sdf
(bientôt E=M6 sur : comment ça marche un Sdf ?)
Musée Grévin Lorie à côté de la vraie Lorie
(putain deux Lories, c’est la fin des temps)
Des vidéos de requins qui font trop peur
(c’est vrai que des vidéos de requins sympas avec un nez de clown, c’est moins excitant)
Putain quelle connerie
(tu l’as dit bouffi)
Extrait de photos zoophilie avec des chevaux
(c’est pas à leur oreille que tu veux murmurer hein ?)
Juju la pigiste
(non mais oh !! Je ne bosse pas chez Michou !)
Poitrine Sophie Marceau
(jolie en effet)
Sein Sophie Marceau
(joli en effet)
Sophie Marceau seins
(jolis en effet)
Sophie Marceau + sein
(ah tu veux vraiment les voir les nichons de Vic hein! Je te conseille le film Par-delà les nuages où on les voit pendant dix minutes et sous tous les angles)
Photos de Sophie Marceau en couples
(putain avec Christophe Lambert !)
Samy Nacéri copine
(sexe au parloir, ou alors il s’en est fait une sous la douche)
Clochard souriant
(il y en a des contents ?)
Synonyme pour irrespectueux
(et tu tombes sur mon blog…)
Elle montre ses fesses dans une chapelle
(ben quoi, elle va à con« fesses » ! Ah ah ah ah ah !)
360 degrés a fait ma tête (tu as joué dans L’exorciste ?)

 

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 00:02

 

 

Je l’avais connue en stage de journalisme. Ma foi on s’amusait bien ensemble, elle était rigolote et très pro, si si ça existe. Puis on s’est perdus de vue. Un beau jour je renvois des textos, pour prendre contact, sans intéressement aucun. Si si ça existe aussi. Elle dit ok ok voyons nous, le genre de phrase bateau pas claire qui veut dire « ouais ok euh t’es gentil, mais si j’y pense vraiment »… Après plusieurs tentatives, j’abandonne. Je recontacte quelques mois plus tard, on sait jamais, son numéro stagne dans le portable. Premier hic, visiblement elle a effacé mon portable, ou du moins, si sa carte SIM est grillée, n’a pas cherché à le récupérer. La classe…Je suis fier entre autres de lui annoncer la sortie de mon bouquin ! Je vois qu’elle s’occupe de culture dans son journal, alors hop pourquoi pas lui en faire profiter si jamais elle aime bien en parler ! Et voici qu’elle m’accuse de ne l’avoir recontactée juste pour faire la promo de mon livre. La grande classe bis…

Après tout, c’est normal, je ne luis sers à rien, je ne suis pas quelqu’un d’important qui peut actionner des leviers. C’est triste. Et il y en a plein comme ça.

 

 

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4 avril 2008 5 04 /04 /avril /2008 00:02
                                     

- Allô Juju le Pigiste ?

 

- Oui oui ! fais-je en achevant un article sur une kermesse de vieux à attributs capillaires violets comme les fesses d’une sado maso.
- Le maire vous invite à le suivre !
- Ah oui, génial ! Où ça ?
- A visiter les installations de sacs nouvelle génération pour déjections canines de l’arrondissement.
- Encore des chiens, décidément.
- Oui je lis vos articles et vous en parlez souvent. Et là, c’est une exclusivité ! Vous aimez ça hein ? me demande-t-elle façon petit pot à bébé.
        Je me télétransporte vers un parc douillet de l’arrondissement en question. Je repère un distributeur de sacs où fourrer la crotte de son toutou après le besoin naturel de l’être canin. Personnellement, je ne pourrais effectuer telle manœuvre. Jerry Seinfeld disait à ce propos : imaginez qu’un alien débarque sur Terre, voit un chien tirer sur sa laisse, son maître lui courant après, voit ensuite ce maître se baisser et ramasser ses besoins, puis voit le maître caresser le chien, lui servir à manger etc. Il pense illico que le toutou est l’espèce dominante de la planète !
     Quoi qu’il en soit, je trifouille un peu l’installation révolutionnaire. Investigation journalistique quoi ! Boulette, je casse un truc, et tout le paquet de sacs s’écroule à terre, dans le sable. Coup de rétines à droite, à gauche, une foule aussi nombreuse qu’à un conseil municipal. J’abandonne discrètement les sacs caca dans la poubelle salvatrice la plus proche. Impossible de les refoutre à l’envers dans le truc. Méthode déjà utilisée dans les distributeurs de papier aux toilettes sans résultat probant….
- Ah ah Juju le Pigiste, pile-poil à l’heure ! lance une voix d’outre-tombe.
- Monsieur le Maire ! réponds-je avec mon sourire trente-deux dents.
- Mais, le distributeur est déjà vide ! Vous voyez le succès de ces installations ! Quarante éparpillées stratégiquement dans tout l’arrondissement ! précise-t-il tel Einsenhower décrivant les positions alliées sur une carte avant le Débarquement.
- Oui, quel succès, hum, vous avez plus d'un tour dans votre...sac !
- Prenez donc une photo Juju !
- C’est déjà fait monsieur le Maire, je voulais avoir le meilleur éclairage pour mettre en valeur ce, euh, cette, euh, cette ‘’chose’’.
- Non non, une photo de moi. Que je ne me sois pas déplacé pour rien.
- De vous ?
- Oui de moi en train de recharger les sacs du distributeur !
- Et tant que t’y es tu veux pas tâter les déjections canines du doigt puis t’essuyer sur ton écharpe de maire ?
Euh, très bien, mais c’est bon pour votre réélection ça ?
- Point de réélection ! Il s’agit de déjection municipale ici ! Imaginez une dame âgée qui glisse sur une crotte et se fracture le bassin ? Je suis responsable !
- Des deux culs en fait : celui du toutou et celui de la vieille ?
- Ah ah ah ah, exactement !
- Bon alors, allez-y, je vous en prie, remplissez, Monsieur le Maire, remplissez, comme vous savez bien le faire.
- D’abord je vais chercher le ravitaillement dans ma voiture.
      Le coffre fait une overdose de sacs canins.
- Et oui Juju, je vais tous les remplir aujourd’hui, et je vous emmène avec moi !!!
     Trois heures plus tard, je connais tous les emplacements de l’arrondissement. A un détail près, on n’a même pas fait de carte pour l’article, et je n’ai pas de chien.

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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 00:02


     Un jour, enfin une nuit, j’ai un rapport de type horizontal avec une blonde. Un jour d’après, j’ai un nouveau rapport toujours de type horizontal avec elle. Quelques jours après, je tente de prendre des nouvelles, et la donzelle aux gros seins me dit qu’elle ne sait pas trop où elle en est, à cause de la différence d’âge ( !) (à peine moins âgée que moi de quelques années). Je lui laisse le temps de réfléchir. Quelques semaines après, j’envois un texto pour boire un verre, et elle me précise « Ok pour le verre, mais je suis avec quelqu’un maintenant, alors ce sera entre potes ! ». Je lui renvois un texto illico, « Ravi d’apprendre tes capacités de poisson rouge, à oublier aussi vite les gens. CIAO ! ».

S……! Et après on dit que seuls les hommes se comportent ainsi !! Les femmes devraient vraiment réfléchir avant de nous balancer des inepties pareilles, nous les « méchants hommes sans cœur ». Car ce n’est pas la seule fois que ça m’est arrivé.

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1 avril 2008 2 01 /04 /avril /2008 00:02


J’ai signé aujourd’hui mon premier CDI de grand reporter !!!!

(ben quoi c’est le jour non ?)

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28 mars 2008 5 28 /03 /mars /2008 00:02
                                                     

Conférence de Costa Gravas pour la sortie de son film Amen. Agglutinement de journalistes. J’ai le dos collé contre le mur, à côté de la porte par laquelle déboule le réalisateur. Sueur qui suinte entre mes miches. Une conférence de presse, c’est toujours torride. L’un des réalisateurs « français » que j’aime bien s’assoit à une table garnie d’un verre d’eau solitaire. Et s’il désire du jus d’orange ? S’il a besoin de sucre, de glucose en urgence ?? La disposition de la table doit lui rappeler son film L’aveu et les scènes de garde à vue et de torture. Enfin bon. Première question d’un geek à lunettes et longue barbe grasse. Pourquoi un geek doit-il arborer tel look ? Moi-même geek atteint, je me rase et me lave ! Toujours ce besoin de se donner une pseudo-apparence…

- Mr Gavras, pourquoi avoir mis un point au titre de votre film sur l’affiche ?

Qu’est-ce que ??? Qu’est ce que cette question aussi tordue qu’un candidat serbe au concours de l’Eurovision?! Je suis le cul. Et son nom c’est « Costa-Gavras », pas « Gavras », prénom « Constantin » ! Ce dernier semble aussi interloqué que moi. Personne ne bronche devant la vacuité de l’interrogation. Il répond qu’il ne sait pas vraiment, et baragouine,

- Ben c’est la fin du titre, donc un point, comme dans « Amen », c’est en général à la fin ! réplique-t-il en cherchant du regard une confirmation dans la foule.

Ma tête fait oui-oui comme un chien en plastique de banquette arrière. Sauf que la réponse ne comble pas le geek journaliste, visiblement en attente d’une explication plus métaphysique. Car le journaliste obscur revient à la charge, avec une question grâce à laquelle il pense passer pour un profond puits de science cinématographique.

- Pourquoi, lors la scène de la rafle à Rome, y-voit-on de la pluie ? Est-ce pour symboliser la tragédie de la Shoah ?

Je tombe des nues journalistiques ! Symboliser tel drame par de la simple pluie, genre « gouttes qui tombent sur une vitre = tristesse et larmes ouiiiin ? ». C’est Costa Gavras, pas Pat le Guen !

- Ben écoutez, c’est parce que, précisément ce jour-là, on s’est renseignés, il pleuvait, donc voilà…rétorque le réalisateur dans un sourire lèvres collées.

Le journaliste ne sait plus où s’enterrer et gribouille sur son calepin. Sûrement un « je devrais arrêter de me la claquer avec mes questions pseudo intelligentes ». Ce jour-là, Costa Gavras n’était pas descendu dans mon estime.

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 00:02

Un jour je concocte une super brève sur Spielberg. Je suis tout content. Jusqu’à ce que j’aperçoive le jour de la parution, la photo…d’un sosie (pourri) du réalisateur !! J’ai fait le tour du journal, avec, l’auteur de la boulette ne s’est jamais dénoncé, mais bon on en a rigolé et Spielberg ne m’a jamais collé de procès aux miches.

Au fait, Steven Spielberg n’a jamais été président du jury du Festival Gilles Jacob de Cannes. Encore une merveilleuse idée de Gilles Jacob, président qui vit dans un autre temps et une autre dimension cinématographique, enfin bon. Spielberg fait des films qui marchent au box-office, et ça Gilles Jacob ne semble pas apprécier. Méchant Spielberg, pas bien ! Or ce dernier possède une érudition cinématographique ahurissante qui mettrait au tapis tout candidat à Questions pour un champion cinoche.

Je me suis amusé à classer sa filmographie, car force est de constater que parmi de nombreux grands films, se cachent de purs navets. Selon moi, Steven Spielberg délivre deux types de films, les excellents et les nuls. Une double liste, qui, heureusement, est mois garnie du coté négatif. Choisissez la bonne !

 

The beautiful list

Les Dents de la mer (son chef d’œuvre de réalisation jamais égalé)

La Liste de Schindler

Les Aventuriers de l’arche perdue

Il faut sauver le soldat Ryan

E.T

L’Empire du soleil

La Couleur pourpre

Munich

Attrape-moi si tu peux

Rencontres du troisième type

Duel

Sugarland Express

Minority report

 

Les douteux, qui se bonifieront (ou pas) avec le temps !

La Guerre des mondes

AI  Intelligence artificielle

Le Terminal

 

Ceux à oublier, dite « liste française »

Le Monde perdu

Hook

Amistad

1941

Indiana Jones et le temple maudit

Always

 

Et dans le futur

Sentent bon :

Lincoln ( retrouvailles Liam Neeson/Spielberg)

Interstellar (les trous noir vu par Spielberg)

The trial of the Chicago 7 (Will Smith par Spielberg, sent bon les Oscars…)

Doutes : Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal, Tintin

 

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 00:02

Los Angeles, ça commence par une épaisse ligne jaune au sol que mes pattes ne doivent pas dépasser. Puis un aboiement. Un énorme molosse aux crocs argentés et surtout acérés. Je stresse pour mes médicaments antimigraine considérés comme stupéfiants. Je me visualise déjà empalé en « French dessert » par un black obèse transpirant, contre les barreaux d’un pénitencier. Puis c’est le contrôle, cette question qui tend à savoir pourquoi on pénètre les Etats-Unis.

- Euh, studying ? réponds-je.

L’officier d’immigration me scanne. Blond aux yeux bleus, peau et dentition blanches. L’avantage du WASP effect. Visa réglo. Passeport tamponné avec un aigle de profil. Me voila projeté dans le hall de l’aéroport de Los Angeles, plus exigu quand dans les films. J’évite le contrôle des déclarations de douane, encore l’effet WASP. Les portes vitrées et bleutées s’écartent, un souffle chaud et humide me cogne le visage. Première vision, un homme jeune aux cheveux roses qui traverse la route. Un taxi jaune. Comme à New York tiens. La peau des sièges piège la fragrance des culs des clients précédents. Une étiquette stipule que le chauffeur vient du Sri Lanka. On stoppe à une échoppe de donuts désert. Même regard ébloui que devant des pâtisseries françaises. J’en saisis quinze. Le vendeur me dévisage, décontenancé, car j’en avale cinq. Je ne grossis pas, le phénomène durera un an. Un an à m’empiffrer de bouffe pas très réglementaire, et souvent de superbe nourriture. Sans prendre un gramme. Je me rappelle d’une Française partie avec moi, épaisse comme un coton tige, qui le jour du départ affichait une silhouette de bouée de sauvetage.

Les Etats-Unis c’est la première et dernière cuite de ma vie, dans un pays où je n’étais pas censé boire d’alcool. Des séances de cinéma à toute heure, une salle vide qui sent bon le popcorn. Des bandes annonces. Le public qui applaudit à chaque bon film. Un voisin étudiant saoudien plaqué par la police dans un jardin, des années avant le 11 septembre 2001. Les Chicanos qui nettoient les voitures devant une jeune et jolie Californienne qui suce sa paille du Starbucks. Ce sont les passages cloutés qu’on ne traverse qu’au vert. Ce sont les deux côtés des highways, telle une veine géante, qui acheminent pour l’un les voitures qui vont consommer, et pour l’autre celles qui reviennent de consommer. Los Angeles, c’est aussi le froid qui pèle les roubignoles en hiver, le chauffage dans ma chambre, mais la clim dans tous les lieux publics. Ce ciel gris jaunâtre assaisonné de smog mais reposant. Les caravanes de tournage près des plages de Malibu. Les motels pourris et louches comme dans Psychose. Les huit heures passées dans un bus à traverser la Californie. Les petits-déjeuners jouissifs.

La nuit, depuis les sommets de la ville, comme dans E.T, les lumières de Los Angeles inversent le ciel. Les étoiles sont en bas, sur terre. On ne voit pas l’horizon, alors tout est possible.

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  • : Juju le Pigiste
  • : Journaliste pigiste, des aventures incroyables...au sens propre du terme. Embarquez dans le monde merveilleux de la pige! TOUTES LES HISTOIRES DE PIGES DE CE BLOG SE PASSENT ENTRE FIN 2003 et JANVIER 2006
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